Saviez-vous que le café haïtien a commencé à avoir une renommée mondiale, à partir du 18ème siècle pendant la colonie française ?
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Devenu l’une des principales richesse du pays, le café haïtien rivalisait avec les cafés d’Amérique latine. Haïti contrôlait la moitié de la production mondiale de café.
Après la révolution haïtienne, les cultures de café ont pris un coup. Les machines ont commencé à rouiller, les techniques de récolte n’étaient plus adaptées et la capacité de production n’était plus aussi compétitive sur le marché.
Les phénomènes d’érosion des sols et de déforestations ont également causé de gros challenges quant à la production nationale de café.
En effet, les plants de café ont besoin d’une température chaude, d’un climat humide, de beaucoup d’arbre aux alentours pour grandir correctement sous leurs ombres, puisque le caféier ne survit pas en températures trop chaudes. La lutte contre la déforestation actuellement présente en Haïti bénéficie directement la protection de la culture du café.
Pour assurer un rendement convenable il faut parfois attendre jusqu’à 3 ans, ce qui ne permet pas aux agriculteurs haitien de favoriser la culture pour subvenir à leur besoins immédiats. C’est ainsi que catastrophes naturelles, changement climatique et embargos ont continué d’avoir un effet négatif sur la production de café.
Cependant, cela ne remet pas en question le goût aromatique du café haïtien !
Avec un climat tropical, Haïti est une terre de montagnes favorable à la culture du café. Selon l’Institut National du Café d’Haïti (INCAH), les caféiers et surtout l’arabica, exigent des températures entre 17 et 23°, sans écarts importants. Un sol riche en humus et en azote est essentiel à l’équilibre des fonctions végétatives du caféier. Pour une culture sans irrigation, les pluies doivent être abondantes, de 1 500 à 2 000 mm sur 8 mois.
Les zones Caféières de qualité supérieure se situent à Grand’Anse (Beaumont, Roseaux, Jérémie), dans le Sud (Tiburon, Les anglais, Rendel), dans le Sud-Est (Thiotte, Belle-Anse, Marigot), dans le Centre (Baptiste, Savanette) ou encore dans l’Artibonite (les Cahos).
Les initiatives équitables et solidaires sur la culture du café
Afin de donner un second souffle à la culture du café, plusieurs bonnes initiatives ont été mis en place.

La Route du Café en fait partie ! Située dans le village Fond Jean Noel, l’association APKF travaille sur la relance de la production de café. Il y aussi des organismes comme Noula qui travaille avec les coopératives de café en Haïti, afin de créer des liens économiques entre le Québec et Haïti.
Toutes ces belles initiatives ont pour but de valoriser le café haïtien, qui était autrefois, mondialement reconnu.
Crédit photo – Noula Coop
Et pour ceux qui veulent vivrent l’aventure en immersion, PAP’PADAP! Travels propose un circuit de 10 jours sur la route du café. L’AYITI Green de PAP’PADAP! Travels invite les voyageurs à découvrir les montagnes du pays, s’immerger dans la culture du café et culinaire d’Haïti, de revenir sur l’histoire de la révolution haïtienne, mais surtout à découvrir la perle des Antilles.
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La question raciale est un sujet qui nous touche beaucoup chez PAP’PADAP! Travels, en tant que entrepreneures françaises issues de l’immigration haïtienne.
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